Vous voulez le meilleur pour votre enfant en et vous savez à quel point les vitamines et les minéraux sont importants.
Pour ces raisons, vous pouvez être victime de tactiques de marketing agressives tentant de vous persuader d'acheter un autre supplément “pour le bien de votre futur enfant – bien sûr“. Quand vous vous en rendez compte, vous avez dépensé une somme d'argent considérable.
Mais, est-ce de l'argent bien dépensé ?
Ça dépend. Êtes-vous carencée en certains nutriments ?
Si vous l'êtes, alors vous devez prendre la supplémentation au sérieux. Lorsqu'une femme est enceinte, elle "mange pour deux", nutriments inclus. Et, il s'avère que s'il n'y a pas assez de nutriments pour vous deux, votre corps aura tendance à prioriser le bébé. Par exemple, votre bébé obtiendra le calcium dont il a besoin, non pas en le puisant dans vos dents mais dans votre squelette. (1)
Cependant, si vous êtes en bonne santé, les suppléments pourraient être un gaspillage de votre argent – avec deux exceptions notables. Du moins, c'est la conclusion d'un article publié dans le journal Drug and Therapeutics Bulletin (DTB).
Selon l'article, “Pour la plupart des femmes qui prévoient de devenir enceintes ou qui le sont déjà, les préparations complexes de multivitamines et de minéraux destinées à être utilisées pendant la grossesse ne sont probablement pas nécessaires et représentent une dépense inutile.” (2)
Quelles sont les deux exceptions notables ?
Les chercheurs ont ajouté : “Nous n'avons trouvé aucune preuve recommandant à toutes les femmes enceintes de prendre des suppléments multi-nutritionnels prénataux au-delà des suppléments de folate et de vitamine D recommandés au niveau national.”
L'acide folique et la vitamine D.
Qu'est-ce qui rend ces deux suppléments si importants ?
L'acide folique est essentiel pour empêcher votre bébé de développer de graves problèmes de santé, comme des problèmes cardiaques et le spina bifida (3) — une condition dans laquelle il n'y a pas de fermeture des tubes neuraux. De plus, l'acide folique vous aide aussi. Sans assez d'acide folique, vous seriez à risque de développer une anémie et une neuropathie périphérique. (4)
Mais, qu'en est-il de la vitamine D pendant votre grossesse ?
À quel point est-elle importante pour la future maman et le bébé dans son
ventre ?
La vitamine D pourrait réduire vos chances de faire une fausse couche
La possibilité de faire une fausse couche doit être l'une des plus grandes peurs qu'une femme enceinte doit affronter, surtout si une telle chose terrible lui est déjà arrivée dans le passé.
En tant qu'homme sans enfants, il m'est difficile de comprendre la profondeur de l'attachement que les futurs parents développent pour l'enfant à naître. En tant que tel, les mots "traumatisant" et "décourageant" sont probablement insuffisants pour décrire l'expérience de vivre une fausse couche.
La vitamine D peut-elle vraiment aider ?
La revue Lancet Diabetes and Endocrinology a publié une étude encourageante pour les femmes ayant traversé le traumatisme d'une fausse couche.
L'article indique : "Un niveau suffisant de 25-hydroxyvitamine D avant la conception (≥75 nmol/L) était associé à une probabilité accrue de grossesse et de naissance vivante. Une augmentation des concentrations de vitamine D avant la conception, mais pas en début de grossesse, était associée à une réduction de la perte de grossesse." (5)
En d'autres termes, si vous avez des niveaux suffisants de vitamine D avant d'essayer de concevoir un bébé, vous pourriez augmenter non seulement la probabilité de tomber enceinte, mais aussi celle d'avoir une naissance vivante.
La leçon est claire : Pour de meilleurs résultats, commencez par la supplémentation, essayez de concevoir un bébé plus tard.
Mais que faire si vous êtes déjà enceinte ? La supplémentation sera-t-elle toujours utile ?
La vitamine D pourrait réduire significativement le risque que votre enfant naisse avec de l'autisme
La vitamine D est vitale pour tout cerveau (6), mais surtout pour celui qui se développe à l'intérieur du crâne de votre enfant.
Actuellement, l'autisme, léger ou non, affecte 1 personne sur 68. Les garçons sont quatre fois plus touchés que les filles.
Comment ces statistiques changeraient-elles si toutes les mères se supplémentaient avec un niveau approprié de vitamine D pendant la grossesse ?
Des recherches récentes montrent que le niveau de vitamine D d'une femme pendant la grossesse a une influence directe sur ses chances de donner naissance à un enfant autiste. (7, 8)
Dans une des études, impliquant des femmes qui avaient déjà au moins un enfant autiste, les dosages de vitamine D suivants ont été utilisés :
5000 UI par jour pendant la gestation, cette dose étant dans la plupart des cas initiée seulement à partir du deuxième trimestre. 7000 UI par jour pendant toute la période d'allaitement. (Notez que ces 7000 UI étaient prises quotidiennement par la mère, et non par l'enfant).
Si l'enfant cessait de boire le lait de la mère, il(l'enfant) commencerait à se supplémenter avec 1000 UI par jour jusqu'à ses 3 ans. Par exemple, si l'enfant tétait jusqu'à l'âge de 12 mois, cela signifierait que l'enfant commencerait à prendre 1000 UI de vitamine D à partir de ce moment et jusqu'à l'âge de 36 mois.
Après cette période, les chercheurs ont examiné le pourcentage d'enfants qui ont fini par développer de l'autisme. Puis, ils ont examiné la probabilité que ces femmes aient un enfant autiste - rappelez-vous qu'il s'agit de femmes qui avaient déjà au moins un enfant autiste.
Quelle était la conclusion ?
Dans des circonstances normales, lorsqu'une femme qui a eu un enfant autiste en a un autre, il y a 20 % de chances que ce nouvel enfant développe de l'autisme. Cependant, seulement 5 % des enfants impliqués dans l'étude ont développé de l'autisme. C'est-à-dire que, sur les 19 enfants impliqués dans l'étude, un seul a finalement développé de l'autisme. (9)
Il s'agissait d'une étude de petite envergure, mais elle illustre le potentiel de la vitamine D lorsqu'elle est administrée à la mère pendant la grossesse et la période d'allaitement et à l'enfant après la fin de cette période d'allaitement et jusqu'à l'âge de 36 mois.
Et si l'enfant était déjà diagnostiqué avec de l'autisme ?
Dans une autre étude, 106 enfants autistes ayant des niveaux sanguins de vitamine D inférieurs à 30 ng/mL ont reçu une dose quotidienne de vitamine D correspondant à 300 UI pour chaque kilogramme de masse corporelle, sans jamais dépasser une limite quotidienne de 5000 UI. 83 enfants ont terminé 3 mois de traitement. (10)
Quel a été le résultat ?
67 des 83 enfants qui ont reçu de la vitamine D ont montré une amélioration de leurs symptômes autistiques.
Prendre de la vitamine D pendant la grossesse semble profiter au bébé. Par conséquent, même s'il finit par développer de l'autisme, il est logique de penser qu'il s'agirait probablement d'une forme plus légère de la condition.
Mais la supplémentation en vitamine D profite-t-elle également à la mère ?
La vitamine D pourrait réduire vos chances de développer la prééclampsie - une hypertension induite par la grossesse.
La grossesse est une période incroyable.
Alors que le nouvel être émerge à l'intérieur de votre ventre, d'innombrables changements surviennent dans votre corps pour lui fournir tout ce dont il a besoin, y compris la formation d'un nouvel organe : le placenta.
Ce placenta coordonne "l'échange de nutriments et de déchets entre les systèmes circulatoires maternel et fœtal". (11)
Et, afin de combler le fossé entre le placenta et le système circulatoire de la femme, le corps construit un réseau complexe de nouveaux vaisseaux sanguins.
Et si, pour une raison quelconque, cet effort échouait et que ce nouveau réseau de vaisseaux sanguins n'était pas correctement assemblé ?
Nous aurions alors un grave problème appelé prééclampsie.
La prééclampsie est le nom donné à une condition où le corps de la femme est contraint d'augmenter sa pression sanguine dans une tentative désespérée de pousser le sang rempli de nutriments vers l'avant, dans l'espoir qu'une quantité suffisante parvienne au bébé.
Comme vous pouvez le voir, le problème n'est pas la haute pression sanguine en soi. C'est simplement un symptôme d'un problème beaucoup plus grave.
Dans certains cas, ce manque de flux sanguin adéquat à travers et depuis le placenta peut entraîner une cascade de problèmes de santé pouvant être fatals pour la femme, le bébé ou les deux.
Avez-vous également remarqué le préfixe "pré" dans le mot ? C'est parce que la prééclampsie peut évoluer vers l'éclampsie. Lorsque cela se produit, la femme peut faire des crises convulsives.
On estime que la prééclampsie affecte entre 2% et 8% des grossesses. (12)
La vitamine D pourrait-elle réduire ces statistiques ?
Certains chercheurs le croient.
Dans "Revue systématique de la vitamine D et des troubles hypertensifs de la grossesse", un groupe de chercheurs irlandais a déclaré que : "À ce jour, les preuves des essais soutiennent un effet protecteur de la supplémentation combinée en vitamine D et en calcium contre la prééclampsie." (13)
Dans un autre article, les chercheurs rapportent avoir administré 50 000 UI de vitamine D une fois toutes les deux semaines à un groupe de 72 femmes enceintes. En même temps, ils avaient un groupe témoin de 70 femmes enceintes qui ont reçu un placebo. Cela s'est poursuivi jusqu'à la 36e semaine de grossesse. (14)
Outre leur grossesse, ces 142 femmes avaient une autre chose en commun : elles avaient toutes des antécédents de prééclampsie.
Comment les résultats de la supplémentation en vitamine D se comparent-ils à ceux du placebo ?
"Les patientes du groupe d'intervention ont une probabilité significativement plus faible de prééclampsie que les patientes du groupe témoin. Le risque de prééclampsie pour le groupe témoin était 1,94 fois plus élevé que pour le groupe d'intervention", ont déclaré les chercheurs.
En d'autres termes, la supplémentation en vitamine D semblait diviser par deux le risque de prééclampsie.
Cela a conduit cette équipe de chercheurs à conclure : "L'intervention prévue (c'est-à-dire la prescription de vitamine D) a un effet protecteur contre la prééclampsie récurrente. La thérapie de supplémentation en vitamine D pendant la grossesse pourrait aider à réduire l'incidence de l'hypertension gestationnelle/prééclampsie."
La vitamine D pourrait réduire votre risque de nécessiter une césarienne jusqu'à 400%
Lorsqu'un accouchement par voie naturelle est considéré comme trop risqué, les médecins ont recours aux césariennes pour procéder à une délivrance chirurgicale du bébé.
Aux Etats Unis, selon les données publiées par le CDC, en 2016, 31,9% des accouchements étaient des césariennes. (14)
C'est malheureux, car même si cette procédure peut sauver des vies, il s'agit toujours d'une chirurgie majeure avec tous les risques qui y sont associés.
Il semblerait que la vitamine D puisse aider là aussi !
Voici un exemple d'un commentaire positif par une équipe de scientifiques étudiant l'association entre la carence en vitamine D et les césariennes primaires :
"Dans notre analyse, les femmes qui étaient gravement déficientes en vitamine D au moment de l'accouchement avaient près de 4 fois plus de chances d'avoir une césarienne que les femmes qui ne présentaient pas de carence." (15)
Ou, pour reformuler cette conclusion de manière plus percutante :
Si vous ne recevez pas assez de vitamine D (soleil ou supplémentation) - vous pourriez avoir 400% de chances en plus de nécessiter une césarienne.
Association n'étant pas causalité, cela reste quand même intéressant à soulever.
La vitamine D peut réduire vos chances de développer une dépression post-partum.
La naissance d'un bébé est un événement très attendu. Vous l'avez préparé pendant de nombreux mois, imaginant à qui le bébé ressemblera le plus et à quoi sa personnalité ressemblera.
Cependant, toutes les fluctuations chimiques qui se produisent en vous, associées à tous les changements sociaux et psychologiques liés aux soins du nouveau-né, peuvent jouer sur vos émotions et votre tolérance au stress.
Bien que cela soit attendu, cela peut également vous mettre sur la voie d'une forme de dépression majeure appelée dépression post-partum.
C'est là que la vitamine D pourrait être utile.
Il a été découvert que la vitamine D pourrait être aussi efficace que certains antidépresseurs. (16)
Dans "Vitamine D et dépression : une revue systématique et une méta-analyse comparant les études avec et sans défauts biologiques", un groupe de chercheurs s'est réuni pour analyser les nombreuses études scientifiques examinant la relation entre la vitamine D et la dépression.
Lorsque ces chercheurs se sont concentrés sur les études correctement menées, leur conclusion était : "La méta-analyse des études sans défauts biologiques démontre que l'amélioration des taux de vitamine D améliore la dépression (...)" et "la taille de l'effet de la vitamine D démontrée dans notre méta-analyse peut être comparable à celle des médicaments antidépresseurs (...). Si ces résultats sont confirmés par des recherches futures, ces conclusions pourraient avoir des implications cliniques et de santé publique importantes." (17)
Quelle dose de vitamine D a été utilisée ?
En analysant diverses études, ces chercheurs ont découvert que les doses variaient entre 400 UI et 18 400 UI.
Compte tenu de ces bons résultats dans le traitement de la dépression standard, il n'est pas surprenant de trouver les déclarations suivantes d'une autre équipe de scientifiques se concentrant sur la dépression post-partum :
"Une faible teneur en vitamine D pendant la grossesse est un facteur de risque pour le développement de symptômes de dépression postnatale."
Et :
"Les femmes ont signalé des symptômes dépressifs postnataux 3 jours après l'accouchement. Les femmes dans le quartile le plus bas pour le statut de 25(OH)-vitamine D étaient plus susceptibles de signaler un niveau plus élevé de symptômes de dépression postnatale que les femmes dans le quartile le plus élevé pour la vitamine D." (18)
Conclusion : 6 raisons pour lesquelles prendre de la vitamine D pendant votre grossesse est une bonne idée
Ces six raisons ne représentent qu'un échantillon des bénéfices potentiels de la supplémentation en vitamine D pendant la grossesse.
En vous assurant que vos niveaux sont dans une plage saine, vous réduirez les chances de complications liées à la grossesse tout en bénéficiant en même temps au développement du bébé.
Cela est particulièrement vrai si vous commencez la supplémentation avant même de tenter de concevoir.
En fait, en continuant à vous supplémenter pendant l'allaitement, vous pourriez continuer à faire bénéficier à votre bébé d'une forme de protection, entre autre, contre le développement de l'autisme.
En résumé :
Il n'y a que deux suppléments que même une femme enceinte en bonne santé devrait prendre – et la vitamine D est l'un d'eux
La vitamine D pourrait réduire vos chances de faire une fausse couche
La vitamine D pourrait réduire significativement le risque que votre enfant naisse avec de l'autisme
La vitamine D pourrait réduire vos chances de développer une prééclampsie – hypertension induite par la grossesse
La vitamine D pourrait réduire votre risque de nécessiter une césarienne jusqu'à 400 %
La vitamine D pourrait réduire vos chances de développer une dépression post-partum
Bibliographie :
(1) Olausson H, Laskey MA, Goldberg GR, Prentice A. Changes in bone mineral status and bone size during pregnancy and the influences of body weight and calcium intake. Am J Clin Nutr. 2008 Oct;88(4):1032-9. doi: 10.1093/ajcn/88.4.1032. PMID: 18842791.
(2) Kmietowicz Z. Multivitamin and mineral supplements in pregnancy are unnecessary expense, review finds. BMJ. 2016 Jul 11;354:i3821. doi: 10.1136/bmj.i3821. PMID: 27405993.
(3) Czeizel AE, Dudás I, Vereczkey A, Bánhidy F. Folate deficiency and folic acid supplementation: the prevention of neural-tube defects and congenital heart defects. Nutrients. 2013 Nov 21;5(11):4760-75. doi: 10.3390/nu5114760. PMID: 24284617; PMCID: PMC3847759.
(4) Greenberg JA, Bell SJ, Guan Y, Yu YH. Folic Acid supplementation and pregnancy: more than just neural tube defect prevention. Rev Obstet Gynecol. 2011 Summer;4(2):52-9. PMID: 22102928; PMCID: PMC3218540.
(5) Mumford SL, Garbose RA, Kim K, Kissell K, Kuhr DL, Omosigho UR, Perkins NJ, Galai N, Silver RM, Sjaarda LA, Plowden TC, Schisterman EF. Association of preconception serum 25-hydroxyvitamin D concentrations with livebirth and pregnancy loss: a prospective cohort study. Lancet Diabetes Endocrinol. 2018 Sep;6(9):725-732. doi: 10.1016/S2213-8587(18)30153-0. Epub 2018 May 31. PMID: 29859909; PMCID: PMC6109429.
(6) Eyles DW, Burne TH, McGrath JJ. Vitamin D, effects on brain development, adult brain function and the links between low levels of vitamin D and neuropsychiatric disease. Front Neuroendocrinol. 2013 Jan;34(1):47-64. doi: 10.1016/j.yfrne.2012.07.001. Epub 2012 Jul 11. PMID: 22796576.
(7) Cannell JJ. Vitamin D and autism, what's new? Rev Endocr Metab Disord. 2017 Jun;18(2):183-193. doi: 10.1007/s11154-017-9409-0. PMID: 28217829.
(8) Cannell JJ, Grant WB. What is the role of vitamin D in autism? Dermatoendocrinol. 2013 Jan 1;5(1):199-204. doi: 10.4161/derm.24356. PMID: 24494055; PMCID: PMC3897590.
(9) Stubbs G, Henley K, Green J. Autism: Will vitamin D supplementation during pregnancy and early childhood reduce the recurrence rate of autism in newborn siblings? Med Hypotheses. 2016 Mar;88:74-8. doi: 10.1016/j.mehy.2016.01.015. Epub 2016 Feb 2. PMID: 26880644.
(10) Saad K, Abdel-Rahman AA, Elserogy YM, Al-Atram AA, Cannell JJ, Bjørklund G, Abdel-Reheim MK, Othman HA, El-Houfey AA, Abd El-Aziz NH, Abd El-Baseer KA, Ahmed AE, Ali AM. Vitamin D status in autism spectrum disorders and the efficacy of vitamin D supplementation in autistic children. Nutr Neurosci. 2016 Oct;19(8):346-351. doi: 10.1179/1476830515Y.0000000019. Epub 2015 Apr 15. PMID: 25876214.
(11) Gude NM, Roberts CT, Kalionis B, King RG. Growth and function of the normal human placenta. Thromb Res. 2004;114(5-6):397-407. doi: 10.1016/j.thromres.2004.06.038. PMID: 15507270.
(12) Duley L. The global impact of pre-eclampsia and eclampsia. Semin Perinatol. 2009 Jun;33(3):130-7. doi: 10.1053/j.semperi.2009.02.010. PMID: 19464502.
(13) O'Callaghan, Karen M, and Mairead Kiely. “Systematic Review of Vitamin D and Hypertensive Disorders of Pregnancy.” Nutrients vol. 10,3 294. 1 Mar. 2018, doi:10.3390/nu10030294
(14) Behjat Sasan, Sanam et al. “The Effects of Vitamin D Supplement on Prevention of Recurrence of Preeclampsia in Pregnant Women with a History of Preeclampsia.” Obstetrics and gynecology international vol. 2017 (2017): 8249264. doi:10.1155/2017/8249264
(15) Merewood, Anne et al. “Association between vitamin D deficiency and primary cesarean section.” The Journal of clinical endocrinology and metabolism vol. 94,3 (2009): 940-5. doi:10.1210/jc.2008-1217
(16) Spedding, Simon. “Vitamin D and depression: a systematic review and meta-analysis comparing studies with and without biological flaws.” Nutrients vol. 6,4 1501-18. 11 Apr. 2014, doi:10.3390/nu6041501
(17) Spedding, Simon. “Vitamin D and depression: a systematic review and meta-analysis comparing studies with and without biological flaws.” Nutrients vol. 6,4 1501-18. 11 Apr. 2014, doi:10.3390/nu6041501
(18) Robinson M, Whitehouse AJ, Newnham JP, Gorman S, Jacoby P, Holt BJ, Serralha M, Tearne JE, Holt PG, Hart PH, Kusel MM. Low maternal serum vitamin D during pregnancy and the risk for postpartum depression symptoms. Arch Womens Ment Health. 2014 Jun;17(3):213-9. doi: 10.1007/s00737-014-0422-y. Epub 2014 Mar 25. PMID: 24663685.